Fille de Harkis

Publié le par petit piment

Présen51ZCXM04REL__SL500_AA300_.jpgtation de l'éditeur
" La mémoire, sans tabou ni haine, d'une fille de harki. " Laure Joanin-Llobet Midi Libre. " Fatima Besnaci-Lancou signe un magnifique récit calme et tremblant, que sa précision érige au rang de témoignage historique. "Clara Dupont-Monod Marianne. " Fatima raconte, dans un livre pudique et terrible à la fois, cette histoire qu'elle a vécue et qui nous concerne tous. " Kathleen Evin France Inter. " Fatima Besnaci-Lancou n'a pas de haine. Elle souhaite simplement que l'on cesse, par des simplifications, d'un côté comme de l'autre de la Méditerranée, de cultiver les haines pour s'en servir. " Gilles Manceron, historien Revue Coup de soleil. " Le cri de Fatima Besnaci-Lancou vient nous rappeler que la guerre d'Algérie n'est pas finie pour tout le monde et que bien des plaies restent ouvertes. Avec d'autres témoignages qui nous prennent à la gorge, (...) il nous invite à repenser le draine algérien dans sa complexité et en abandonnant bien des idées reçues. " Moharned Harbi, historien, ancien dirigeant du FLN Le Monde.
Quatrième de couverture
La guerre emporte aussi les enfants... Mais cette guerre-là, dans l'Algérie de l'été 1962, a été très peu écrite.

Fatima Besnaci a huit ans lorsque sa famille échappe de peu aux massacres dont sont victimes plus de 100 000 Algériens à qui le nouveau pouvoir reproche d'avoir été du côté de la France. Elle embarque, un soir de novembre 1962, avec ses parents et ses quatre petites sueurs dans une cale de bateau pour un voyage sans retour de l'autre côté de la Méditerranée.

A l'arrivée, un camp militaire entouré de barbelés, Rivesaltes, attend les réfugiés. Fatima passe toute son adolescence et une partie de sa jeunesse dans des camps réservés aux familles de harkis, à l'écart des villages français du sud de la France. I: Algérie leur a refusé une place à l'Indépendance, la France ne les a pas accueillis avec dignité.

Ce témoignage, d'une grande sobriété, est rare car, comme la majorité des enfants de harkis, l'auteur a longtemps recouvert ce passé douloureux d'une chape de silence. Pour la première fois, une femme raconte la violence que fut la guerre d'Algérie pour les femmes et les enfants de harkis. La douceur qui imprègne ce témoignage en fait la force --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

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